 n° 56, hiver 2018
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(c) Maarten Strack Van Schijndel |
La famille du café est l'une des plus grandes familles de plantes à fleurs de Madagascar. Au sein de cette famille, il y a encore beaucoup de nouvelles espèces à découvrir. La découverte, la description et la dénomination de nouvelles espèces sont le travail des taxonomistes. Après une longue étude et des collectes de matériel végétal, les scientifiques du Jardin botanique de Meise, conduits par le Dr Petra De Block, ont décrit cette année six nouvelles espèces malgaches, regroupées en quatre nouveaux genres végétaux : Exallosperma, Helictosperma, Pseudocoptosperma et Tulearia. Ce qui est inhabituel avec les quatre nouveaux genres, c'est qu'ils ne sont présents que dans les types de végétation sèche (forêt et buissons) de l'ouest de Madagascar où les plantes ont dû s'adapter à des conditions extrêmes. Elles ont des caractéristiques particulières, comme des fleurs très poilues qui les protègent du soleil et des fruits avec un mécanisme d'ouverture qui permet aux graines de germer au bon moment, à la saison des pluies. Le travail des taxonomistes à Madagascar est loin d'être terminé. De nombreuses espèces et genres restent à étudier et à décrire. Mais le temps presse : à cause de l'agriculture, de l'exploitation minière… Madagascar est en train de perdre la nature qui est sa plus grande richesse. Puisse l'immense diversité en espèces de l'île être préservée pour l'avenir. |
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Durant le week-end du 11 novembre, le Jardin botanique de Meise a aussi organisé un événement collaboratif WeDigBio ! en publiant symboliquement sur la plateforme scientifique collaborative DoeDat. les spécimens belges de l'herbier de la famille du pavot (Papaveraceae) et en invitant le public à encoder les données de ce patrimoine avec les employés du Jardin botanique. Un 11 novembre qui a été l’occasion de réaffirmer les valeurs fondamentales soutenues par notre institution. |
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Dans le cadre de notre participation à Big Picnic - un projet européen sur la sécurité alimentaire - nous avons organisé six cafés scientifiques en 2018. Trois d'entre eux se sont déroulés au Jardin botanique. En mai, nous avons organisé le café scientifique 'Biodiversité et votre assiette'. Plusieurs scientifiques du Jardin et d’autres institutions ont mis en lumière l'importance des pollinisateurs sauvages pour notre alimentation. |
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(c) Archives Delhaize |
Un « koffieneus » en néerlandais est une personne qui élabore et contrôle le mélange du café... mais pour nous, c'est aussi quelqu'un qui aura le nez suffisamment fin pour remettre à jour le patrimoine matériel et immatériel du café… Le Jardin botanique de Meise, le Centre d'histoire agricole et Cera veulent dresser un état des lieux de l'histoire et du patrimoine du café en Belgique. Tous les aspects de cette délicieuse boisson sont couverts : du commerce à la torréfaction, en passant par la préparation et la consommation du café. Ainsi nous recherchons par exemple des archives d'entreprise et du matériel publicitaire, mais aussi nous nous intéressons à l'artisanat du café et aux pièces de vaisselle singulières. En coopération avec divers partenaires du patrimoine, nous faisons appel à des volontaires pour nous aider à répertorier ce patrimoine matériel et immatériel du café. Nous préparerons également une exposition sur le café qui est prévue en avril 2020. Vous avez toujours voulu en savoir plus sur cette tasse fumante qui rassemble les familles et vous êtes passionné par le patrimoine ? Alors postulez au plus tard le 31 janvier comme l'un de nos « koffieneus » du café.
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Wendly Cutter (CC BY 2.0) |
On le trouve sur les pentes montagneuses entre 1800 et 2600 m à Taiwan - comme son nom l'indique -, dans le sud-ouest de la Chine, au Myanmar et au Nord du Vietnam. Il pousse mieux sur des sols humides et acides et dans des régions où les pluies de mousson et les températures sont modérées. Les jeunes arbres ont un aspect particulier : leurs branches composées de belles aiguilles bleu-vert pendent et forment un rideau sur le sol. À l'âge adulte, il connaît une métamorphose qui lui permet de devenir un géant forestier avec une couronne monumentale voûtée et de très longues branches horizontales à aiguilles vert foncé brillant. La coloration rouge de ce bois précieux et durable était utilisée pour la fabrication de meubles et de cercueils, d'où son surnom d'arbre à cercueils. Le bois contient des substances qui peuvent être utilisées contre les champignons, les termites, les acariens et les bactéries ; des extraits sont également utilisés dans le traitement du cancer. Cette espèce d'arbre est menacée d'extinction suite à une exploitation inconsidérée et est inscrite sur la liste rouge de l'UICN comme étant vulnérable. C'est pourquoi il est totalement interdit de l'exploiter en Chine. Partout dans le monde, des jardins botaniques et des arboretums plantent des cyprès de Taiwan pour assurer la préservation de l’espèce. Dans la collection de conifères du Jardin botanique, un groupe de jeunes cyprès de Taiwan attire le regard : de loin, on peut apercevoir leurs jolies silhouettes et leurs belles couleurs. Ces futurs géants d’à peine 20 ans ont 7 mètres de hauteur. De début décembre à mi-janvier, les conifères sont à l'honneur au Jardin botanique. A l'entrée du domaine, vous recevrez un plan avec un parcours vous permettant de les découvrir. |
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Prix : 39,95 € pour les supports métalliques; de 3 à 7 € pour les graines. |
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Prix : de 4,25 à 4,75 €. Pour commander, cliquez ici |
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Editeur Jardin botanique de Meise. Ont participé à la rédaction de ce numéro : Petra De Block, Koen Es, Régine Fabri, Nicole Hanquart, Franck Hidvégi, Jutta Kleber, Min Pauwels, Manon Van Hoye. Musa est réalisé par le Service Educatif. Rédacteur en chef Koen Es Photos Jardin botanique de Meise. Si vous voulez également recevoir Musa, cliquez ici. |
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