[Science news] - Le Jardin botanique de Meise comme levier du projet de numérisation DiSSCo-Flanders

mer. 13 juil.

L'infrastructure de recherche européenne DiSSCo (Distributed System of Scientific Collections) est le plus grand accord formel de collaboration entre des collections d'histoire naturelle et des jardins botaniques. L'objectif est de disposer d'une collection européenne unifiée numériquement et de gérer les collections selon les mêmes principes.

Depuis janvier 2021, le Jardin botanique coordonne la mise en œuvre flamande de ce projet de près de 4,8 millions d'euros impliquant 14 institutions flamandes et fédérales. L'objectif est d'améliorer la visibilité internationale des collections flamandes en préparant la base de données qui les contient pour l'infrastructure de recherche DiSSCo. 


Dix institutions partenaires ont déjà lancé divers projets de numérisation via la plateforme de science citoyenne DoeDat. DoeDat est la plateforme développée par le Jardin botanique lui-même, initialement comme une plateforme de crowdsourcing pour la transcription des 4 millions de feuilles d'herbier de sa propre collection d'herbiers. Grâce au Jardin botanique, cette plateforme peut désormais être appliquée plus largement dans le cadre du projet DiSSCo.


Maarten Trekels, coordinateur du projet DiSSCo-Flanders, "Malgré la diversité et la complexité des collections des partenaires, DoeDat est le levier idéal pour mettre à disposition sous forme numérique nos riches collections d'histoire naturelle." Pas moins de 1022 volontaires ont déjà contribué à documenter 476 000 objets dans la base de données.


À la mi-juillet, l'AfricaMuseum (Musée royal de l'Afrique centrale) et le VLIZ (Institut flamand de la mer) lanceront deux nouveaux projets sur les plateformes DiSSCo et DoeDat. L'AfricaMuseum numérise les archives de la collection d'oiseaux du musée, dans le but de débloquer les précieuses informations qu'elles contiennent. Le VLIZ possède un certain nombre de journaux de bord d'un voyage aller-retour du voilier Mercator en 1935-1936. Le Mercator naviguait le long des côtes de l'Afrique, notant méticuleusement les espèces de poissons qu'il voyait. 


Le travail des nombreux bénévoles vaut son pesant d'or tout au long de ce processus et ils sont toujours les bienvenus pour contribuer au projet de numérisation à grande échelle de DiSSCo-Flanders. Sans leur aide, toutes les données sur les objets, les spécimens d'herbiers et d'histoire naturelle, les registres, les livres de bord, etc. ne pourraient jamais être saisis aussi rapidement dans la base de données.