Le Jardin botanique de Meise réduit son empreinte écologique grâce à l'installation d'un ordinateur climatique et d'une centrale de cogénération

mar. 8 déc.

 
 

Meise, 7 décembre 2020 - Le Jardin botanique de Meise veut réduire de moitié ses émissions de CO2 d'ici 2030 et les ramener à zéro d'ici 2050. Une étape est à présent franchie pour accroître l'efficacité énergétique des serres et des bâtiments grâce à l'installation d'une centrale de cogénération et à l'utilisation d'un ordinateur climatique. Deux projets ont été réalisés avec le soutien du plan d'action pour l'efficacité énergétique de la Société flamande de l'énergie.


Le Jardin botanique de Meise protège, dans sa collection vivante et sa banque de graines, des espèces végétales du monde entier. Certaines de ces espèces sont menacées d'extinction à l'état sauvage en raison, entre autres, de la destruction des habitats et des bouleversements climatiques. Il est donc logique que le Jardin botanique lui-même réduise ses propres émissions de CO
2 et limite son empreinte écologique. Ces dernières années, des investissements ont déjà été réalisés dans la récupération et le transport maximum des eaux de pluie sur l'ensemble du domaine, pour les utiliser comme eau d'arrosage dans nos collections de plantes. La toiture des serres a été remplacée par du double vitrage avec une valeur d'isolation plus élevée et le Jardin botanique construit actuellement un nouveau complexe de serres pour remplacer les serres obsolètes.

Jusqu'à présent, les serres et les bâtiments étaient chauffés en fonction de la demande. La température extérieure est prise en compte, mais le système qui fait circuler 400 000 litres d'eau dans les tuyaux de chauffage a une grande inertie et ne pouvait donc réagir à l'évolution quotidienne des conditions météorologiques. Les serres en particulier sont très sensibles au rayonnement solaire. À tel point que la prévision d'un temps dégagé pendant la journée permet d'éteindre le chauffage de ces serres le matin. Un ordinateur climatique doté des bons algorithmes et qui tient compte des prévisions météorologiques apportera donc une grande amélioration de l'efficacité.

En outre, le Jardin botanique utilisera la cogénération. Le Jardin botanique utilise beaucoup d'électricité. En générant localement cette chaleur grâce à une centrale de cogénération, la chaleur résiduelle dégagée par le refroidissement des moteurs par l'intermédiaire d'un échangeur de chaleur peut être transmise aux systèmes de chauffage du Jardin botanique, ce qui permet de réaliser des gains d'efficacité encore plus importants. 

En plus des économies réalisées sur les coûts d'électricité - la cogénération produira environ 90 % de l'électricité nécessaire à l'ensemble du Jardin botanique - le Jardin botanique prévoit une réduction des émissions de CO2 de 360 tonnes par an. Un grand pas dans la bonne direction pour la mise en œuvre du plan directeur énergétique du Jardin botanique de Meise !